100 grammes de sucre cristallisé :
Ce produit culinaire affiche un apport énergétique conséquent, avec pas moins de 400 kilocalories. Côté nutriments, on remarque une absence totale de protéines et de lipides. Toutefois, il regorge de glucides à hauteur impressionnante de 100 grammes.
Quantité calorique du sucre fin
Le sucre en poudre, aussi nommé sucre de table, est un concentré de glucides. Chaque gramme ingéré libère 4 kilocalories dans l’organisme, ainsi une consommation d’une centaine de grammes représente une apport énergétique de 400 kcal. Ce type de sucre est essentiellement constitué de saccharose, qui est lui-même formé par l’union d’une molécule de fructose et une autre de glucose. Il a un pouvoir sucrant standard et sert souvent à évaluer celui des autres sucres. En somme, le sucre que l’on saupoudre quotidiennement sur nos aliments joue le rôle d’étalon dans l’échelle du goût sucré.
La production du sucre cristallisé
La fabrication du sucre de consommation courante débute par la récolte des plantes sucrières telles que la canne à sucre et la betterave. Elles sont choisies pour leur richesse en saccharose, essentielle à cette transformation.
Dans les usines, un premier traitement mécanique est appliqué : broyage et pressage libèrent le précieux nectar. Une première purification a lieu dans une eau chauffée où s’ajoutent chaux et dioxyde de carbone, afin d’éliminer les impuretés qui se détachent alors aisément.
Le nettoyage se poursuit avec l’extraction des ions calcium par échange ionique, nécessaire suite à l’usage antérieur de lait de chaux. Ce procédé affiné permet d’obtenir un jus clair.
Puis vient l’étape cruciale de concentration : chauffé modérément sans atteindre l’ébullition, le liquide voit son eau s’évaporer lentement pour finalement cristalliser en sucre.
Achevant ce parcours rigoureux, le produit brut subit une ultime métamorphose. Par décoloration il se mue en grains blancs lumineux, prêts à adoucir nos mets et boissons du quotidien.
Le sucre et la silhouette !
Il est de notoriété publique que le sucre en poudre peut s’avérer être un obstacle pour garder la ligne. En effet, sa richesse en glucides se traduit par une forte valeur calorique. Sa consommation régulière peut donc favoriser le stockage des graisses et accroître les risques de diabète à terme.
Le sucre de table, bien qu’employé modérément pour sucrer les boissons chaudes telles que le thé ou le café, n’est pas notre principale source de sucrerie quotidienne. Or, il convient d’être vigilant face aux sucres dissimulés dans nombre de produits industriels, tels que les gâteaux et autres sodas qui en contiennent des quantités non négligeables.
Pour déjouer ces pièges doux-amers, l’exercice consiste à décrypter avec soin les étiquettes nutritionnelles. Une démarche nécessaire pour identifier ces sucres ajoutés qui se cachent souvent derrière des appellations trompeuses et préserver ainsi son bien-être corporel face aux tentations omniprésentes dans nos placards et réfrigérateurs modernes.
Un sucre adapté aux athlètes ?
Pour l’athlète, le sucre de table ne trouve pas vraiment sa place. Au cours de la journée, cet ingrédient n’offre aucun bénéfice spécifique à l’effort physique. En entraînement, son indice glycémique élevé pourrait sembler approprié, mais il s’avère contre-productif : les troubles digestifs et la saturation gustative qu’il peut engendrer sont loin d’être négligeables. Il est donc judicieux de lui préférer des alternatives telles que le dextrose ou la maltodextrine, mieux adaptées aux besoins énergétiques et plus douces pour l’organisme.
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