100g de pain viennois :
Dans ce festin, on dénombre un total de 357 Kcal, pas mal pour garder la ligne ! Avec ses 8,2g de protéines, c’est parfait pour faire le plein d’énergie sans trop en faire. Les amateurs de douceur seront ravis par les 49,5g de glucides. Quant aux matières grasses, elles sont bien présentes mais sans excès : seulement 13g de lipides. Voilà qui promet une explosion de saveurs sans culpabilité !
Apport calorique du pain viennois
Le pain viennois se dresse à la frontière des mondes boulangers et pâtissiers. Doté d’une croûte tendre et d’une mie luxuriante, il emprunte à la baguette son aspect allongé ponctué de sillons marqués. Néanmoins, c’est une touche de douceur, sous forme de beurre onctueux et de lait velouté, qui le distingue, lui octroyant un statut privilégié dans l’univers des viennoiseries.
Sur le plan nutritionnel, il dévoile une richesse en glucides soutenue par l’amidon du blé. Par contre, quand on s’aventure sur le terrain des lipides, il se démarque nettement : au lieu du modeste gramme habituel pour 100 g dans ses congénères classiques, il culmine fièrement avec une teneur bien plus robuste en matières grasses. Ainsi, savourer 100 g de ce pain c’est recevoir environ 360 kcal, un apport énergétique notable accompagné d’un niveau lipidique quasiment treize fois supérieur à celui d’une simple baguette traditionnelle.
De la baguette au pain viennois
L’histoire du pain français prend un tournant décisif en 1838 avec l’arrivée d’August Zang, un artisan boulanger originaire d’Autriche. Celui-ci importe la recette traditionnelle autrichienne et concocte le premier pain viennois dans la capitale française, rencontrant un franc succès auprès de l’élite grâce à son goût unique apporté par la levure de bière et le lait.
Pourtant, le vent tourne au début du XXème siècle : des règlementations contraignent les boulangers à repenser leurs méthodes, notamment en raison de l’interdiction de travailler avant 4 heures du matin. Ces changements amorcent une transformation significative des ingrédients utilisés; adieu beurre et lait. Cette simplification a deux effets majeurs : elle allège les coûts et rend ce pain nouveau genre plus accessible.
C’est donc sur ces cendres que naît triomphalement la baguette française, s’élevant comme symbole culinaire démocratique, savourée aujourd’hui par toutes les couches sociales sans distinction.
Le pain viennois dans l’alimentation diététique
Lorsqu’on fait attention à sa ligne, il convient de limiter certains plaisirs gustatifs. En effet, le pain viennois s’avère peu adapté aux régimes amincissants du fait de sa richesse en lipides. Il se rapproche davantage de la catégorie des gourmandises que de celle des pains nutritifs. L’idéal serait donc de l’apprécier avec modération, peut-être lors d’un petit-déjeuner occasionnel pour s’accorder un moment de délectation sans culpabilité.
Pour les repas en cours de journée, mieux vaut opter pour des alternatives moins grasses et plus bénéfiques pour l’organisme. Les pains traditionnels constituent un choix judicieux ; ils contiennent généralement une faible quantité de matières grasses et sont parfaits lorsque composés à partir de farine intégrale, favorisant ainsi une satiété durable.
En bref, préférez réserver le pain viennois aux instants où vous souhaitez savourer un extra dans votre alimentation équilibrée et privilégiez au quotidien les pains complets qui seront vos alliés minceur.
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