100 grammes de Fish and chips :
Dans ce qu’on pourrait qualifier de petit trésor énergétique, on trouve un apport calorique de 255 Kcal. C’est pas mal pour se donner un coup d’pouce ! Et puis, avec ses 10g de protéines, c’est comme si vos muscles disaient merci. Niveau glucides et lipides, c’est respectivement 21g pour les premiers et 14g pour les seconds, un bel équilibre qui chante la justesse entre le carburant nécessaire et ces petites réserves que l’on aime (ou pas) stocker.
Apport calorique d’un Fish and chips
Traditionnellement britannique, le fish and chips combine du poisson à des frites dorées. Bien qu’il évoque une cuisson saine de par son ingrédient principal, ce mets est en réalité loin d’être léger. En effet, les filets, souvent issus du cabillaud ou de la morue, subissent un bain d’huile après avoir été enveloppés dans une gangue croustillante de pâte ou de chapelure.
Cette technique culinaire fait bondir leur teneur énergétique, sans même considérer celle des pommes de terre transformées en frites. Ainsi donc, pour 100 grammes consommés, on ingère quelque 255 calories. Cette valeur n’est pas anodine et s’explique principalement par l’abondance de glucides provenant tant du revêtement que des tubercules eux-mêmes et par les graisses saturant les huiles lors de la friture.
Origines du fish and chips
L’origine du célèbre fish and chips remonte au XVIIe siècle avec l’arrivée des Portugais qui apportèrent la tradition du poisson frit. C’est seulement au XIXe siècle que les frites viendront s’y joindre, donnant naissance à cette combinaison désormais inséparable.
Devenu rapidement populaire auprès de la classe ouvrière pour son accessibilité économique, ce mets a connu son âge d’or dans les années 1930, incarnant un véritable emblème culinaire anglais avec une profusion de points de vente. Toutefois, face à une concurrence accrue des fast-foods variés, on assista à un déclin progressif des établissements spécialisés.
Dans un élan patriotique et gastronomique, une campagne fut lancée pour redorer le blason du fish and chips. Cette initiative inclut même un concours annuel célébrant les meilleures réalisations du pays. Ainsi se perpétue l’héritage d’un plat ancré dans l’identité britannique.
Le fish and chips classique
Le véritable fish and chips britannique s’apprête avec une pâte onctueuse et croustillante, élaborée à partir d’un mélange savoureux de farine, eau, sel et une touche de bière pour la légèreté. Lors du service, ce plat se distingue par sa présentation soignée : un citron tranché et un soupçon de vinaigre de malt viennent agrémenter le poisson doré. Les frites dorées peuvent être rehaussées d’une touche verte grâce à une onctueuse purée de petits pois.
La tradition voulait autrefois que cette assiette populaire soit servie dans du papier journal formant un cornet pratique pour déguster sur le pouce tout en absorbant l’huile résiduelle. Néanmoins, les considérations sanitaires modernes ont banni cette coutume dès les années 80 ; l’encre des journaux n’étant pas sans risques. Malgré cela, nombreux sont les commerçants qui continuent à rendre hommage à cette époque révolue en utilisant des emballages alimentaires imitant l’aspect du papier journal d’autrefois.
Fish and chips diététique
Si vous suivez un régime, pensez à éviter le fish and chips. Bien que le poisson soit conseillé pour ses vertus nutritives, sa version frite et servie avec des pommes de terre plongées dans l’huile n’est pas idéale. Ces préparations regorgent de graisses. Si vous y tenez, limitez votre consommation et privilégiez plutôt une assiette équilibrée : optez pour du poisson cuit à la vapeur entouré de riz brun nutritif et de légumes frais qui croquent sous la dent.
Sommaire