Apport calorique du chewing-gum
100 grammes de gomme à mâcher :
Avec 360 kilocalories, ce produit est totalement exempt de protéines et de lipides. Par contre, faut dire que les glucides se sont donnés rendez-vous ici, atteignant un sommet à 90 grammes
Nombre de calories contenues dans un chewing-gum
Autrefois, les pâtes à mâcher qu’on trouvait sur le marché étaient élaborées avec du chiclé, une sève issue du sapotillier. Cette substance naturelle était combinée à d’autres ingrédients pour créer le chewing-gum parfumé traditionnel. De nos jours, certains articles de luxe conservent cette méthode de fabrication originelle, tandis que la majorité utilise désormais des substituts artificiels tels que des caoutchoucs synthétiques.
Quant à leur apport calorique, il varie significativement selon les compositions. Néanmoins, pour ceux qui contiennent du sucre plutôt qu’un substitut comme un édulcorant, on estime que 100 grammes de ces gommes fournissent aux alentours de 360 kcal. Ces calories sont principalement issues des glucides et peuvent avoir un impact conséquent sur la glycémie en raison de leur Index Glycémique élevé.
Le chewing-gum au fil du temps
Loin d’être une invention moderne, la gomme à mâcher trouve ses racines bien avant l’ère actuelle. En effet, les hommes de l’Âge de pierre avaient déjà pour coutume de mâcher des résines végétales. Avançant rapidement dans le temps, cette pratique est héritée par les peuples mayas qui apprécient la sève du sapotillier depuis plus d’un millénaire.
C’est seulement au cours du XIXe siècle que ce produit arrive aux États-Unis grâce à un commerçant spécialisé en chiclé, une matière première clé dans sa fabrication. Suite à cela, le chewing-gum connaît une commercialisation florissante et séduit un public grandissant outre-Atlantique.
Le véritable bond international du chewing-gum s’opère pendant le tumulte de la Grande Guerre. Les troupes américaines disséminées sur le Vieux Continent propagent cette habitude qui deviendra vite populaire parmi les Européens. Ainsi naquit une ère où la gomme à mâcher cessa d’être une curiosité exotique pour se transformer en phénomène mondial.
Fabrication du chewing-gum
La fabrication du chewing-gum contemporain s’est métamorphosée en une opération industrielle pointue. Jadis, la simple mastication de résine suffisait à nos aïeux, mais aujourd’hui le procédé exige un pétrissage intensif sous température élevée. La substance principale de cette pâte à mâcher est un polymère synthétique, enrichi de sucres ou substituts pour sa douceur ainsi que d’arômes variés qui charment les papilles.
Le mélange obtenu subit alors une transformation via une extrudeuse pour façonner les formes désirées : tablettes ou petites boules enrobées. Après refroidissement et stabilisation thermique durant quarante-huit heures, ces confiseries sont prêtes à être emballées, dans leur écrin d’aluminium ou enveloppées d’une couche cristalline avant d’être nichées dans des écrins cartonnés.
Au-delà de ces étapes cruciales, il faut noter qu’une myriade d’additifs participe aussi à l’aventure : colorants et agents texturants garantissent la consistance idéale et l’éclat visuel qui attirent le regard des gourmands. Le résultat final est le fruit d’un savoir-faire sophistiqué qui perpétue la tradition tout en embrassant les avancées technologiques modernes.
Le chewing-gum comme allié minceur
Évitez les chewing-gums sucrés durant un régime ; ils sont loin d’être essentiels. Privilégiez ceux sans sucres si l’envie de grignoter se fait sentir, même s’ils comportent des édulcorants qui peuvent être néfastes et maintiennent la dépendance au goût sucré. Attention, mâcher peut aussi troubler votre système digestif, favorisant ainsi des ballonnements peu propices à un abdomen plat. De surcroît, cette activité stimule les sécrétions digestives incitant paradoxallement votre corps à réclamer de la nourriture.
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