Si l’on modifie son style de vie, mais que les symptômes du syndrome de l’intestin (également appelé syndrome du côlon irritable) ne s’améliorent pas, certains médicaments peuvent se révéler utiles.
Certaines personnes qui souffrent de symptômes légers et modérés doivent prendre des médicaments et poursuivre le traitement dans le futur.
Antispasmodiques – Ils apportent un bénéfice limité dans le traitement du syndrome du côlon irritable. Chez certaines personnes, ils soulagent la douleur abdominale ou la gêne, notamment si les symptômes apparaissent dès que l’on a fini de manger.
Voici quelques noms commerciaux : le Phloroglucinol (Spasfon) et la mébévérine (Duspatalin®).
Médicaments contre la diarrhée – Ils peuvent être efficaces pour prévenir et soulager les symptômes de la diarrhée. Les exemples sont ceux appartenant à la classe Lopéramide (Imodium, Dyspagon), le diosmectite (Smecta).
Laxatifs – ils peuvent aider à traiter la constipation. Les laxatifs doivent être pris sous contrôle médical.
Médicaments anticholinergiques – Certaines personnes ont besoin de médicaments qui agissent sur certaines activités du système nerveux autonome (anticholinergiques) pour soulager les spasmes douloureux de l’intestin. Ces médicaments peuvent être utiles chez les personnes qui souffrent de crises de diarrhée. Toutefois, ils peuvent aggraver la constipation.
Médicaments anxiolytiques – Ils peuvent aider les personnes qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable, notamment les personnes inquiètes et angoissées. Il existe aussi des médicaments efficaces qui soulagent la douleur et qui facilitent la défécation.
Il faut les prendre sur le long terme.
Antidépresseurs – La prise de médicaments antidépresseurs à faibles doses permet de traiter les symptômes du syndrome du côlon irritable. Ce traitement n’est pas lié à la dépression, il ne vise qu’à produire des effets sur le cerveau et l’intestin.
Les médicaments antidépresseurs peuvent réduire l’intensité des signaux de douleur qui vont de l’intestin au cerveau.
Que faire si l’on souffre du syndrome de l’intestin irritable ?
De nombreuses personnes sont rassurées du fait que leur maladie est le syndrome de l’intestin irritable et qu’il ne s’agit pas d’une pathologie plus grave, comme la rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse). La connaissance de sa pathologie permet tout simplement au patient d’être moins anxieux en ce qui concerne la maladie. Cela peut aider à soulager la gravité des symptômes. Sans aucun traitement, les symptômes persistent souvent pendant de longues périodes. Dans certains cas, les symptômes sont légers et aucun traitement n’est utile.
Si les symptômes deviennent plus gênants ou fréquents, le médecin conseille l’une des solutions de traitement suivantes.