Calories contenues dans la courge
100 grammes de potiron :
Pour un en-cas léger, on ne fait pas mieux : seulement 30 kilocalories pour se faire plaisir sans culpabilité. Côté nutrition, c’est un vrai petit champion : on y trouve des protéines (1 gramme) qui sont les alliées de nos muscles, et les glucides (6 grammes), parfaits pour nous donner un coup de fouet énergétique. Et le meilleur pour la fin ? Pas l’ombre d’un gramme de lipides ! Alors, pourquoi s’en priver ?
Apport calorique de la courge
Sous l’appellation générique de courges se cachent une variété impressionnante de spécimens issus des cucurbitacées. On y trouve notamment le fameux potiron, l’affable potimarron, la rondelette citrouille et même l’humble courgette ; tous ces fruits proviennent de plantes au port rampant.
Ces dons du potager se distinguent par leur teneur élevée en eau, ce qui les rend particulièrement légers sur la balance calorique : sachez qu’une portion de 100 grammes ne vous coûtera qu’une petite trentaine de calories. En sus d’être peu caloriques, ils offrent un profil nutritionnel intéressant avec approximativement 6 grammes de glucides pour cette même quantité, fibres incluses, et ont l’avantage notable d’être exempts de lipides. Attention toutefois à ne pas céder à la tentation d’y ajouter des matières grasses lorsqu’il s’agit de les préparer ou les savourer si on souhaite conserver ces atouts diététiques.
Histoire de la courge
Originaire des contrées de l’Amérique Centrale, la courge s’imposait déjà comme une plante centrale dans l’alimentation des populations autochtones bien avant l’époque colombienne. Cultivée avec soin par les Amérindiens, cette cucurbitacée se révélait doublement utile : aussi bien pour sa pulpe savoureuse que pour ses pépins généreusement nutritifs. L’astuce résidait dans le recyclage de son écorce robuste transformée en divers objets du quotidien ou en instruments mélodieux.
Avec la venue des explorateurs européens et leur retour au bercueil continental, la courge a tranquillement voyagé à travers l’océan pour s’épanouir sur les terres européennes. En Italie notamment, une ingénieuse idée a germé : cueillir ces fruits avant leur pleine maturation. Ainsi naquit la courgette, initialement nommée « courge d’Italie », petite merveille culinaire prisée lors des assiettes estivales.
Cette tradition culinaire transmise depuis tant de siècles continue d’enrichir nos tables et témoigne d’une histoire fascinante où chaque élément de ce légume versatile trouvait sa place dans un cycle perpétuel d’utilisation et de créativité.
Variétés de courges et leurs spécificités
Dans le vaste univers des cucurbitacées, qui se divise en un éventail de cent genres et huit cents espèces, il est courant de séparer les variétés estivales de leurs homologues hivernales. Les courges d’été sont croquantes et rafraîchissantes avec leur teneur en eau frôlant les 95%, ce qui explique leur faible apport calorique. Parmi celles-ci figure la populaire courgette, appréciée pour sa facilité à être consommée crue ou cuite sans nécessiter l’épluchage.
En revanche, si on s’aventure dans le territoire des courges d’hiver, on découvre des spécimens comme le potiron ou la citrouille qui réclament une préparation culinaire plus élaborée. Récoltées à maturité complète, ces courges troquent une partie de leur teneur en eau contre une richesse accrue en fibres. Elles possèdent également une peau robuste qu’il convient d’enlever avant dégustation. Ces caractéristiques influent sur leurs usages : elles excellent dans l’art du velouté réconfortant ou se transforment volontiers en purée onctueuse.
Chaque type de courge a donc ses propres atouts et particularités gastronomiques, reflétant ainsi la diversité et la richesse offertes par dame Nature.
La courge dans le cadre d’une diète
La courge est un excellent choix alimentaire pour garder la ligne, grâce à son contenu faible en calories et riche en fibres. Elle contient également beaucoup d’eau, ce qui contribue à l’effet satiétant tout en restant légère. Quand on cuisine les variétés hivernales, il vaut mieux opter pour une cuisson vapeur douce afin de conserver toutes ces qualités nutritionnelles sans y ajouter de matières grasses.
Un délicieux velouté peut être obtenu simplement en mixant la chair tendre avec un peu d’eau utilisée lors de la cuisson, ajustez selon votre préférence pour obtenir une consistance idéale. Si vous recherchez plus de caractère dans votre plat, les épices seront vos meilleures amies : elles rehausseront le goût sans alourdir le bilan calorique.
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